La petite cité se transforme en véritable foyer artistique. L’arrivée du chemin de fer en 1906 facilite l’accès à cette bourgade rurale et favorise très certainement une ouverture vers le monde extérieur. A cette époque, les hôteliers s’équipent notamment d’ateliers pour artistes et de tout le confort moderne.
Ce bon accueil réservé aux artistes français et étrangers encourage ces derniers à inscrire la petite cité morbihannaise comme une étape indispensable dans leur quête de l’exotisme breton, voire à s’y établir ou à la fréquenter régulièrement, contribuant à sa renommée sur la scène parisienne.
L’architecture des chapelle Saint-Fiacre et Sainte-Barbe et leur pardon, l’animation des halles les jours de marché, et la sincérité de cette population dans la pratique de ses traditions, ont inspiré les peintres et photographes
Des milliers de toiles aujourd’hui dispersées révèlent cette effervescence passée.
Toutes techniques confondues, ces œuvres témoignent de la diversité des regards portés sur la vie quotidienne au Faouët de 1845 à 1945 par des artistes célèbres ou moins connus.