Elève de Désiré-Lucas et d’Henri Royer, Jeanne-Marie Barbey expose aux Salons des Artistes français, d’Automne et des Tuileries, mais surtout aux Indépendants. En 1919, elle créé la « Société des Peintres d’Armor », dont les expositions annuelles permettent de rassembler de nombreux artistes fidèles à la Bretagne. Professeur de dessin à Paris, Jeanne-Marie Barbey met à profit ses vacances pour revenir dans la région, et notamment à Gourin, où son frère est établi. Elle en ramène esquisses et photographies qui lui permettent, par la suite de peindre des portraits, des scènes d’intérieurs, de pardons et de marchés dans lesquels elle excelle. Dotée d’un beau talent de coloriste, elle montre qu’elle n’est pas restée insensible au post-impressionnisme ainsi que le révèle son amitié avec Paul Signac.