Grand blessé de la Première Guerre mondiale, Fernand Daucho a partagé son existence entre Paris, l’Ile de France et la Bretagne, plus précisément Riec-sur-Belon, Pont-Aven et Port-Louis. Ami des peintres Maurice Asselin et Maurice de Vlaminck, grand connaisseur de Gauguin et de l’Ecole de Pont-Aven à propos desquels il a beaucoup écrit, cet artiste a longtemps privilégié le paysage sur la nature morte, le portrait et le nu. En 1958, à l’âge de soixante ans, il change complètement sa manière de peindre. Il soumet dès lors le réel à un traitement géométrique très original et puise ses sujets dans l’actualité, avec un regard volontiers humoristique. Cette exposition, la plus importante qui lui ait jamais été consacrée, révélait la richesse et la diversité de son inspiration.