Originaire de Saint-Quentin (Aisne) Arthur Midy suit à Paris, dès l’âge de 17 ans, les cours de l’Ecole des Beaux-Arts et de l’Académie Julian. Il découvre Le Faouët en 1905. Commence alors une longue histoire d’amour avec la localité – près de 40 ans – qui ne prend fin qu’avec la disparition tragique de l’artiste. De 1897 à 1941, il expose régulièrement au Salon des Artistes Français tandis qu’en Bretagne il participe à plusieurs manifestations artistiques locales (Concarneau, Lorient, Pont-Aven…). Artiste fécond, il aborde tous les genres : portraits, natures mortes, scènes de pardons, de marchés, intérieurs… Cet excellent chroniqueur de la vie au Faouët pendant la première moitié du xxe siècle tient une place importante dans l’histoire picturale de la commune, tant par la longévité de sa présence dans la localité que par la variété des sujets qu’il a abordés.